La CGT Canon

Prise de congés :
Prise de tête !

Pour respecter les obligations légales, la DRH a consulté le CSE sur les modalités de prise des congés payés pour 2021. Elle a expliqué qu’il s’agissait de mieux gérer l’étalement de prise des congés et RTT et éviter de se retrouver en mai avec un quota trop important de jours à prendre et risquer ainsi la désertification de certains services.

Au-delà du fait que la DRH impose la prise de 5 semaines sur 6 sur une période obligatoire, c’est toute une partie des collaborateurs qui sont à nouveau pénalisés financièrement et dans l’organisation de leur vie privée. Cette « punition » est infligée à tous les salariés sans enfants, célibataires et/ou en couple avec enfants non scolarisés qui souhaitent partir hors périodes de vacances scolaires. Même s’il reste possible de déroger à la règle avec autorisation du manager, les collaborateurs comprennent que cette démarche reste exceptionnelle.

Les élus du CSE estiment par ailleurs que les dispositions de la note, dans son ensemble, diminuent les possibilités d’adaptation et laissent de moins en moins de marge de manœuvre aux managers pour répondre aux exigences interservices et besoins des clients. Cette rigidité peut désorganiser les équipes et créer de l’insatisfaction généralisée. En effet, qui mieux qu’un manager de proximité est à même de connaitre les besoins de son service, en temps et en heure, pour le maintien de l’activité ?

L’expérience des déploiements massifs dans les écoles au mois de juillet laisse un goût amer à certains collaborateurs du Technique.

De plus, les salariés constatent que depuis le début de la crise sanitaire COVID-19, le bouton « annuler » ne figure plus dans E-days sur la ligne de demande de congés, empêchant ainsi le collaborateur de demander en direct l’annulation de son congé.

L’attrition continue du personnel au fur et à mesure des plans de départs, l’externalisation parfois malheureuse de certains services, provoquent une situation de flux tendu au niveau des effectifs qui ne laisse plus de place à une certaine souplesse et oblige les collaborateurs à s’adapter aux dysfonctionnements.

Vos élus ont rendu un avis négatif sur ce projet.